•  

     

    bonjour,

     

    Je tiens à vous annoncer une grande nouvelle aujourd'hui!... je vois mon avenir! c'est dingue non? enfin...je me l'imagine un peu plus que d'habitude quoi et même si je cherche et que j'ai des doutes, j'arrive à rêver de la vie que je pourrai avoir.

    Je me vois d'abord travailler cet été, pour pouvoir m'acheter mon ordi... je me vois à fond dans mes études et tout réussir du premier coup dans ce que je vais entreprendre. Je ne sais pas encore ce que ça sera (mais j'y travaille fort) ce qui est sur c'est qu'il n'y aura pas de compétition telle que celle de maintenant. Je hais la compétition, j'aime pas devoir surmonter les autres. Parceque se surmonter soi même, faire des efforts sur soi c'est déjà dur mais en plus faire des efforts pour en faire plus que les voisins c'est vraiment pas mon truc. Je pense maintenant avoir mis la barre trop haut, j'aurai du me juger à ma juste valeur. Réussir le concours de médecine c'est pas pour moi. Mais je sais pourquoi j'ai tenté! J'étais obligé de passer par là pour faire ce que je voulai mais je n'ai jamais voulu être medecin (et ça je dis bien jamais! ça ne m'a jamais traversé l'esprit!) seulement voilà, on vous impose un parcours, il faut vous mélanger à tous ces étudiants qui se battent pour devenir chirurgiens ou neurologue, ils ont tous la niak et il n'y a même pas assez de place pour tous ceux là, alors imaginez en plus ceux qui ne veulent que les miettes, ceux qui ne cherchent ni la gloire ni la reconnaissance du métier, mais qui ont juste une passion et un but. Ce qui cloche, c'est que même ces petits là doivent se battre à la même hauteur que les grands pour réussir à attraper leur fameuse miette, cette miette qui vaut de l'or pour eux . Mais malheureusement ils vont se la faire piquer par un autre, plus grand, plus fort, plus hargneux. ET ce sera quoi pour lui cette miette? cette place dans cette école? Rien d'autre qu'un échec, de la merde, il ne sera pas content de lui et pourtant il occupera à votre place la chaise qui vous attendait depuis des années.

    J'en ai marre de me battre. Je ne suis pas comme ça, je veux juste trouver quelque chose à faire qui me procurera la même envie du futur. ça a l'air si loin et pourtant si près... ce futur.


    1 commentaire
  • Un sujet qui me tient à coeur car il est en plein coeur de notre société mais bien ancré dans l'histoire, et en plus de ça super interessant, je vais vous parler du handicap. Il se trouve que cette semaine, j'ai fait un cours sur le handicap à travers le temps... et j'ai envie de vous faire partager quelques points! (attention ici, pas de copier coller de google.. prenez la peine de lire)

    L'infirmité est vue comme une faiblesse. C'est triste à dire mais pourtant vrai. Les sentiments envers les infirmes se traduisent par: de la peur, de la gène, du dérangement, de la déstabilisation,mais surtout de la prise de conscience de sa propre vulnérabilité... "Et pourquoi pas moi??"
    L'infirmité c'est un peu "la faiblesse de l'humanité" le moment où on se rend compte que oui, l'homme a des limites, et il doit parfois faire face à l'impuissance médicale.

    Voyez plutot tous les noms donnés aux infirmes (ou personnes handicapés) à travers le temps. Au fur et à mesure, tous ces noms sont devenus pessimistes et dégradants et il a été interdit de les utiliser car jugés tabous:
    Invalides, tarés (génétiquement parlant), diminués, incapables, infirmes, monstres, éstropiés, diformes, imbéciles, éclopés, arriérés, déficients, incurables, inadaptés, handicapés, dégénérés, personnes handicapés, personnes à mobilité réduite, dépendants...
    Et la liste s'allongera avec le nombre des années...

    Penchons nous sur l'histoire:

    EN MESOPOTAMIE (Babylone, Tigre, Euphrate)

    L'infirmité était vue comme une punition des Dieux pour une faute des hommes. Il faut donc EXPIER cette faute, autrement dit éliminer l'infirme. On le rend aux dieux en le sacrifiant, ou plutot en le laissant mourrir lui ainsi que ses proches.

    DANS LA CIVILISATION EGYPTIENNE (Nil, Thèbes, Memphis)

    L'infirmité est une chose qui vous tombe dessus sans raison et sans explication mais qu'il faut accepter. Cette civilisation avait une tolérance énorme envers les différents. Ils étaient très bien integrés à leur famille et avaient comme les autres, des obligations sociales.

    L'infirmité est vue plutot comme un caractère de l'individu


    PUIS VIENT LA CIVILISATION GRECO-ROMAINE (de -2000 à -500 av JC)

    C'est pendant la période du culte du corps, avec le début des JO, les corps s'exposent, se soignent, et se comparent les uns avec les autres (ben oui ils étaient tous tout nus à cet époque!!). C'est à ce moment que l'on commence à differencier les malformés, des blessés et des malades. Autant vous dire qu'avant, avoir un bras cassé,être aveugle, avoir une jaunisse ou un être arriéré mental c'était du pareil au même, vous étiez un infirme et donc traité avec le même chatiment (souvent l'expulsion ou le sacrifice). Cependant même chez les Grecs qui ont eu l'intelligence de créer ses catégories, le sort des malformés n'est pas de tout repos, puisqu'ils vont être tous éliminés après avoir été exposés, battus et humiliés avec une extrême violence. Soi disant qu'ils "perturbent l'ordre du monde"... et c'est là le début de l'EUGENISME . Par contre les parents n'ont plus rien à voir avec le sort de leur enfant, c'est la societé qui décide qui est infirme et qui meurt.

    Vient ensuite la grande période JUDEOCHRETIENNE (de -500 jusqu'au 18eme siècle)
    Avec tout d'abord le Haut Moyen Age et l'époque médievale
    c'est le début de la charité, on prend pitié des faibles. C'est lépoque des cathédrales qui accueillent les cours des miracles (repaire de tous les marginaux) et l'aumône du clergé qui va servir à aider les malades.
    On commence à avoir peur des maladies, des contagieux (comme la lèpre) donc on les isole, et on interne les fous (les "déviants" comme ils les appellent)

    Puis à la Renaissance, arrive l'humanisme. C'est les premiers hopitaux (Hotel Dieu) .On commence à s'interesser à l'éducation de tous ces gens.

    A l'age des lumières, on remet en question toutes les idées reçues (ah !! ces philosophes rien ne les arrete!), et c'est là qu'on se rend compte que certaines personnes ont besoin d'une éducation particulière. "Les aveugles sont capables et les sourds raisonnent" (les sourds ne sachant généralement pas parler normalement étaient considérés comme "débiles mentaux")

    A la Révolution, c'est bien connu tous les hommes naissent et demeurent libre et égaux en droits... L'infirmité est donc nationalisée (c'était pas dur à deviner!!)

    Puis au 19ème, lors de la révolution industrielle, selon la cause de l'infirmité, les personnes sont plus ou moins aidés. Avant la fin de la première guerre, c'est l'époque des "monstres de foire" les femmes à barbe, les nains, les géants et tout ce qui peut attirer la foule...
    Après 1939, c'est le début de la medecine réadaptative et puis il y a la création de la Sécu en 45. On nomme le handicap, on le classe, on le personnalise et on aide à un accès à la societé.

    DE NOS JOURS:
    L'infirme est un être normal à part entière, un être qui refuse la charité et la pitié. Il ne veut pas exister du fait de son handicap mais plutot parceque c'est un homme...

     

    pix: faite pour l'occasion... yes it's me! 


    2 commentaires
  • Nous voici pour un nouveau mois et donc une nouvelle personne à découvrir...

    Au tour de mon chéri:

     

    Dit: Choupichou, et pleins de petits noms connus de moi

    Age:21 ans (10 juillet)

    Taille: 1m83

    Yeux: dorés

    Particularités:Quand il dort, impossible de le reveiller même avec des coups de pieds ou un enlevage sauvage de couverture. Est toujours à l'heure.Connait tout le vocabulaire sur la guerre au moyen-age en anglais, il range (souvent) ma chambre...

    Il aime:Conduire les voitures des gens, écouter de la musique,Bidou mon ours en peluche, la glace à la vanille fondue, jouer à Diablo II jusqu'a pas d'heure avec son chien en guise de chauffe-pieds, faire la banque du Monopoly, les poivrons la viande et les patates, la Viper (la voiture de quand il sera grand), voir ses amis (même si il y a de la route), parler vite, son zippo, parler toute une nuit, faire la cuisine, battre les meilleurs scores des gens et se faire masser les yeux (!!)...

    Il aime pas: Le bruit de la radio du radio-réveil, regarder des films en sous-titrés, perdre au Monopoly, les courgettes et pleins d'autres légumes, tomber en panne un lendemain de fête, avoir les cheveux qui font des boucles, avoir tort, aller en boite, la foule, la varieté française, qu'on le contredise, les gens qui changent tout le temps d'avis...

     

     

    A qui le tour le mois prochain?


    2 commentaires

  •  

    La vie c'est comme un immense tourbillon, parfois on a le vent de face, parfois de dos qui nous pousse... et parfois sur les cotés, ce vent qui nous destabilise et nous fait tomber... mais plus on tombe et plus on se rapproche du centre du tourbillon. Ce centre où il n'y a plus aucun vent, le fameux "oeil du cyclone" là où enfin tout est calme...


    4 commentaires
  • "Du bonheur à l'état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C'était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l'héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét', ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l'intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d'Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d'Abbey Road, les CD d'Hendrix, le nouveau p'tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le space-mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du dalaï-lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie..."

     


    7 commentaires